1) Les SIAE font-elles une concurrence déloyale aux entreprises et aux artisans ?
Absolument pas ! Les SIAE présentes sur le marché respectent les conditions économiques qui s’appliquent à tous : les prix, la qualité du service, la satisfaction du client, les délais, etc. Ces exigences sont maintenues alors que les SIAE recrutent et forment principalement des personnes qui présentent des difficultés d’accès à l’emploi. Pour cela même, ne demandez pas aux SIAE de « casser les prix » !
Ajoutons que les EI sont soumises au même régime fiscal que toute société commerciale (TVA, charges, impôts sur les bénéfices, etc.).
2) Les SIAE sont-elles vraiment professionnelles ?
Bien sûr ! Pour leurs activités « économiques », toutes les structures ont su s’appuyer sur des « encadrants techniques », professionnels compétents, motivés à la fois par leur métier et par l’objectif d’insertion. Ils forment les salariés en insertion et sont les garants de leur progression technique et de la satisfaction du client.
Chaque SIAE est fière de montrer ses réalisations et ses références. Grands groupes, petites et moyennes entreprises, collectivités locales, bailleurs sociaux, copropriétés, associations et particuliers leur font confiance et les sollicitent dans la durée.
3) L’IAE est-elle synonyme de « produit pas cher » ?
Non, ce serait un amalgame basé sur des préjugés.
Le professionnalisme et l’approche sociale des structures ont un prix, qui est défini de manière juste et évitant la concurrence déloyale avec les autres entreprises.
Les prix des produits sont fonction de leur coût de production, comme pour toute unité économique. Les bénéfices dégagés sont utilisés au service des objectifs économiques et sociaux de la structure.
4) Acheter les services de l’IAE, c’est faire la charité ?
Pas du tout ! Ni nos encadrants, ni les clients qui nous font confiance ne s’engagent dans une « œuvre de charité ». C’est pour les uns le plaisir de partager leur métier et de voir se re-développer les réflexes professionnels des salariés, en toute dignité. Pour les autres, c’est la satisfaction du service bien fait, la reconnaissance d’un produit innovant ou original… sans oublier la responsabilité sociale.
Si la charité est le don unilatéral pour palier à l’urgence, le soutien à l’insertion permet de participer à un investissement de long terme, dans une économie au service des personnes.
